Rouvres-en-Xaintois

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Rouvres-en-Xaintois
Rouvres-en-Xaintois
L'église Saint-Élophe.
Blason Rouvres-en-Xaintois 88.png
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes de Mirecourt Dompaire
Maire
Mandat
Marie-Brigitte Frament
2020-2026
Code postal 88500
Code commune 88400
Démographie
Gentilé Roburiens, Roburiennes
Population
municipale
265 hab. (2021 en diminution de 6,36 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 18′ 37″ nord, 6° 01′ 57″ est
Altitude Min. 302 m
Max. 421 m
Superficie 11,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mirecourt
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mirecourt
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Rouvres-en-Xaintois
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Rouvres-en-Xaintois

Rouvres-en-Xaintois est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Roburiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Comme son nom l'indique pour le distinguer de Rouvres-la-Chétive, le village fait partie de la région du Xaintois (peut-être dérivé du nom de la région voisine : Saintois, voir "Toponymie"), à mi-chemin entre Mirecourt et Châtenois.

C'est un village en creux, avec une côte au nord orienté sud. Il y a une petite bosse en allant vers Dombasle-en-Xaintois: le lieu s'appelle le bien-nommé "Quatre-vents". La côte au nord, entre Rouvres et Baudricourt, orientée sensiblement est-ouest avec un saillant vers le sud à mi-chemin, s'élève avec le Cochon à son pied. Son versant est orienté sud et était couvert de vignes avant 1900 (le lieu-dit est : les Grandes Vignes). Le haut de la côte est à 352 m pour un village qui est à 313 m.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meusele bassin versant de la Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Cochon, le ruisseau du Groseillier et le ruisseau du Puits de Haie[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Rouvres-en-Xaintois[Note 1].

Liste des cours d'eau[modifier | modifier le code]

  • Ruisseau du Puits de Haie[2],
  • Ruisseau du Groseillier[3],
  • Ruisseau le Cochon[4] : le Cochon (autrefois le Rupt de Rouvres) a une longueur de 8 600 m. Il rejoint le Val d'Harol à Domvallier, lequel se jette dans le Madon, rive gauche, à Mirecourt à 265 m d'altitude[5],
  • Ruisseau Gebe,
  • Ruisseau des Fontaines,
  • Ruisseau le Canal de l'Etang,
  • Ruisseau du Pre de la Blanche.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[6].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Avec Aouze, Soulosse-sous-Saint-Élophe et Grand, Rouvres est l'une des quatre communes vosgiennes « candidates » à l'implantation d'un site d'enfouissement de déchets nucléaires (type FAVL)[7].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 955 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 3],[12],[13].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rouvres-en-Xaintois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,8 %), forêts (30,3 %), prairies (15,6 %), zones urbanisées (4,4 %), cultures permanentes (2,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est à 11,5 km de Mirecourt[22], 16,3 de Châtenois, 18 de Vittel et 24,1 de Contrexéville.

Voies routières[modifier | modifier le code]

  • A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne). Échangeurs Châtenois, Bulgnéville.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Gare de Vittel.

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Ruver dès 1109[23]. On trouve les noms : Rouvre en Seintois (1261), Rouvre en Saintoix (1463), Roux en Sainctois (1622). On trouve Rouvres en Xaintois tardivement, en 1711[24].

Rouvres a pour origine le latin robur (c'est pourquoi les habitants sont des roburiens) qui signifie vigueur, force, dureté et désigne une variété de chêne (Quercus Robur), de haute élévation, aux branches tortueuses et noueuses. Ces arbres sont abondants dans le bois du Chanot situé au sud-ouest du village qui autrefois formait une vaste et unique forêt avec le bois de Haye jusqu'à Gemmelaincourt (carte de Cassini).

Seules trois communes voisines, Ménil, Dombasle et Rouvres sont "en-Xaintois". La lettre x a eu différentes prononciations dans les Vosges. Dans les noms de communes, Pouxeux (qui s'écrivait Poucheux sur la carte de Cassini), Uxegney, Xaronval, le x se prononçait autrefois ch, [ʃ], selon Albert Dauzat[25]. La prononciation française [ks] a cependant toujours existé pour le nom de la commune de Xertigny. Dans Bouxières-aux-Bois, Jeuxey, Jorxey, Maxey-sur-Meuse, Saulxures-lès-Bulgnéville, Ubexy et Vouxey, le x se prononce encore maintenant ss, [s][26].

Ainsi, le glissement de [s] en [ks] pour Rouvres-en-Xaintois au xviiie siècle pourrait s'apparenter à une influence française dans la plaine des Vosges.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village comprenait deux seigneuries, distinctes dans la répartition des affouages : la grande avait pour seigneurs les sieurs de Removille et du Châtelet, puis après 1621 les marquis de Removille dont les derniers représentants de la maison de Bassompierre[27] résidaient à Baudricourt ; la petite dépendait de Châtenois et appartenait au duc de Lorraine puis au roi. L’abbé de Chaumousey possédait autrefois d’autre part quelques droits seigneuriaux. Sous l’Ancien Régime, Rouvres-en-Xaintois appartenait au bailliage de Mirecourt.

En 1790, Rouvres-en-Xaintois fut désignée pour chef-lieu du sixième canton du district de Mirecourt. Ce canton a subsisté jusqu’au 19 vendémiaire an X.

Une ordonnance du a réuni à cette commune le bois dit le Pransieux, précédemment enclave de Baudricourt. L’église actuelle a été construite en 1856. La mairie et l’école des garçons ont été construites en 1833 ; l’école des filles en 1836[23].

Le village était vinicole au XIXe siècle. Il y avait beaucoup de vignerons et des marchands de vins. La côte lieu-dit "les Grandes Vignes" était couverte de vignes jusqu'à la fin du XIXe siècle. Mais l'épidémie de phylloxéra atteint les Vosges en 1894. Le département est déclaré officiellement phyloxéré en 1905. Les vignes sont détruites. Elles seront partiellement replantées, notamment en plants Kuhlmann et Oberlin, mais les terrains seront surtout reconvertis en vergers de mirabelliers.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Neufchâteau[28].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs à partir de 1900
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1900 19? Auguste Parisot    
1923 1929      
1929 1935 Paul Bassot    
1935 1941 Henri Moitsier    
1941 1947      
1947 1953      
1953 1959      
1959 mars 1965 Georges Maton    
mars 1965 mars 1971 Roland Burnel    
mars 1971 mars 1983 René Poirot   Agent administratif SNCF
mars 1983 mars 1989 Hubert Munier    
mars 1989 mars 2001 André Vuillaume    
mars 2001 août 2019 Bernard Charles (1952-2019[29]) DVD[30] Électricien, décédé en cours de mandat.
août 2019 En cours Marie-Brigitte Frament    
  • Les maires élus entre 1746 et 1900 ont été trouvés grâce aux registres d'état civil et registres paroissiaux de la commune de Rouvres en Xaintois.

Vote lors des élections[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2012, le dimanche , le taux d’abstention à Rouvres-en-Xaintois était de 16,23 % (265 inscrits, 222 votants pour 219 exprimés)[31], ce qui est inférieur à l'abstention nationale (20,52 %) mais supérieur à celle de la commune lors du premier tour de la dernière élection présidentielle (11,79 % en 2007)[31].

Lors de ce scrutin, les Roburiens se sont exprimés comme suit :

Résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2012
Marine Le Pen François Hollande Nicolas Sarkozy Jean-Luc Mélenchon François Bayrou Nicolas Dupont-Aignan Philippe Poutou Jacques Cheminade Eva Joly Nathalie Arthaud
25,11 % 24,20 % 22,37 % 11,42 % 10,96 % 1,83 % 1,37 % 1,37 % 0,91 % 0,46 %
Source : site internet du journal L'Humanité et AFP[31]

Ce scrutin montre une percée du Front national qui arrive en tête, ainsi que de l'extrême gauche (surtout à travers le Front de gauche) dans la commune, au détriment de Nicolas Sarkozy qui recule nettement.

Lors du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2012, le dimanche , le taux d’abstention à Rouvres en Xaintois était de 13,58 % (265 inscrits, 229 votants pour 208 exprimés)[32], ce qui est inférieur à l'abstention nationale (19,66 %) mais supérieur à celle des seconds tours des deux dernières élections présidentielles (respectivement de 8,37 % en 2007 et 12,92 % en 2002)[32].

Lors de ce scrutin, les Roburiens se sont exprimés comme suit :

Résultats du second tour de l’élection présidentielle 2012
François Hollande Nicolas Sarkozy
53,37 % 46,63 %
Source : site internet du journal L'Humanité et AFP[32]

Ce scrutin montre un très bon report des voix de gauche (mais aussi des électeurs de François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan) en faveur de François Hollande. Le score de Nicolas Sarkozy est en effet inférieur au total additionné des voix UMP et FN du premier tour.

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

La mairie.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

  • total des produits de fonctionnement : 381 000 , soit 1 331  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 340 000 , soit 1 189  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 203 000 , soit 709  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 73 000 , soit 254  par habitant ;
  • endettement : 166 000 , soit 582  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 24,04 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 39,27 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,04 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 730 [34].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

École maternelle et primaire

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[35] :

  • École maternelle et primaire.
  • Collèges à Mirecourt, Mandres-sur-Vair, Vittel, Châtenois, Contrexéville.
  • Lycées à Mirecourt, Mandres-sur-Vair, Vittel, Harol.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[36] :

  • Médecins à Gironcourt-sur-Vraine, Mirecourt, Mattaincourt, Remoncourt, Vicherey.
  • Pharmacies à Gironcourt-sur-Vraine, Mirecourt, Mattaincourt, Remoncourt, Vicherey.
  • Hôpitaux à Mirecourt, Mattaincourt, VitteL.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

En 2021, la commune comptait 265 habitants[Note 6], en diminution de 6,36 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
361363462519640673673700587
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
602593551557539515503470454
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
459387430423375395403374356
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
367385337299297298289283268
2021 - - - - - - - -
265--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Élevage de vaches laitières[43],
  • Sylviculture et autres activités forestières,
  • Culture et élevage associés.
Hôtel-restaurant 3***.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[48].
dans la commune : boucherie-charcuterie, services divers[49],
à Vittel, Poussay, Contrexéville, Mirecours.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église[modifier | modifier le code]

L’église, dédiée à Saint Élophe, était du diocèse de Toul, doyenné de Porsas. La cure était du diocèse de Toul et, antérieurement, à la collation du chapitre de Brixey.

L'église, construite en 1856, a été consacrée le 22 octobre 1857 par l'évêque de Saint-Dié[50].

L'ancien édifice était au même endroit que l'actuel mais orienté sensiblement suivant un axe est-ouest, légèrement incliné vers le sud, le chœur étant vers l'est[51]. Le cimetière était de chaque côté de l'église.

L'église actuelle est orientée sud-ouest. L'édifice a trois nefs et cinq travées. L'abside offre cinq grandes fenêtres. Les vitraux sont en grisaille de l'atelier Pierre Napoléon Rives, peintre-verrier à Nancy. Elle a coûté trente-deux mille francs, ce qui semble raisonnable pour la qualité et l'époque, selon l'abbé Chapia qui en fait la description dans L'ami de la religion et du Roi[52]. L'église a été consacrée le par l'évêque de Saint-Dié (Vosges)[52]. Toutefois, compte-tenu des fonds disponibles, l'église est sans clocher ! Il ne sera construit que 30 ans plus tard. Les cloches sont entreposées dans un hangar à la toiture incertaine (il s'agit donc des cloches de l'ancienne église). Sur un devis de 34 650 francs, la commune demande une subvention de 10 000 francs au Conseil Général des Vosges. La séance du , sous la présidence de Jules Ferry lui-même, est houleuse, le devis semblant trop élevé et la tour trop haute : 41 m. Une somme de 5 000 francs seulement sera accordée[53].

Lors de la réalisation du réseau communal d'eau potable, vers 1957, les tranchées creusées pour poser les tuyaux le long de la rue allant de la place de l'Église à la rue du Haut-de-l'Âtre (sur la photo de l'église : à l'endroit de la bordure de trottoir), ont révélé un grand nombre d'ossements (fémur, crânes…), témoins de l'ancien cimetière[54].

Vers la même époque, l'église a été rénovée : peinture intérieure; le coq, endommagé à la guerre 39-40, a été remplacé; des vitraux de l'église ont été remplacés. Les chutes de verres colorés ont été utilisées par les enfants qui les broyaient et en faisait des décorations collées avec de la colle de farine sur du carton, du bois…[54]. D'importants travaux d'entretien sont à nouveau réalisés en 1991-1992.

Le clocher de l'église abrite cinq cloches :

  • Cloche 1 : Se nomme Thérèse, elle chante le do3, pèse 1811 kg et mesure 1450 mm de diamètre. C'est la plus grosse cloche et la plus grave : elle est dite « le bourdon ». Elle date de 1923 car l'ancienne cloche, fondue par Jules Robert en 1887 à Nancy, avait été fêlée à l'armistice de 1918 car les habitants l'avaient trop fait sonner ! Elle a été réalisée par la fonderie de cloches Farnier (sous la direction de Georges Farnier) à Robécourt (Vosges)[55], et baptisée le mardi en présence de Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié (le Télégramme des Vosges du vendredi 20 juillet 1923, page 2). La marraine est Andrée Eury (plus tard, épouse Didierlaurent).
  • Cloche 2 : Se nomme Victoire, elle chante le fa3, elle a été fondue en 1887 par Jules Robert à Nancy.
  • Cloche 3 : Chante le sol3, elle a été fondue par Jules Robert en 1887 à Nancy.
  • Cloche 4 : Chante le la3, elle a été fondue par Jules Robert en 1887 à Nancy.
  • Cloche 5 : Se nomme Laetitia, elle chante le do4, elle a été fondue par Jules Robert en 1887 à Nancy.

Le plénum à cinq cloches peut-être écouté ici[56].

Croix de mission[modifier | modifier le code]

Au sommet de la côte "les Grandes Vignes" se trouve une imposante croix de mission en béton, de 10 m de hauteur, tenue par des haubans, datant de la mission catholique de 1933. Elle a été restaurée en 2018.

Il y a aussi la présence de deux vieilles croix identiques anciennes (dont la date est inconnue), une avant la sortie du village en direction d'Offroicourt, et l'autre proche de la sortie sur la route départementale en direction de Dombasle-en-Xaintois et Ménil-en-Xaintois.

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de la commune est placé dans le cimetière de la commune. La structure est un pilier commémoratif avec des décorations végétales avec des guirlandes, des palmes, des palmes avec ruban, des couronnes de lauriers mais aussi des décorations religieuse comme une croix latine en son sommet. Il est aussi décoré en son contour des bornes et des chaînes[57].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La ligne de partage des eaux entre le le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse est représentée par une ligne verte en tirets-points.
  2. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Rouvres-en-Xaintois » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche communale de Rouvres-en-Xaintois », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
  2. Ruisseau du Puits de Haie
  3. Ruisseau du Groseillier
  4. Ruisseau le Cochon
  5. Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, Paris, 1890-1905.
  6. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  7. La gestion et le stockage des déchets radioactifs. Rapport et Avis, CESER Grand Est Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, 13 juin 2019
  8. Informations sur les risques naturels et technologiques
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Rouvres-en-Xaintois et Mirecourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  43. Agriculture, sylviculture, pêche
  44. L'hôtel 3 étoiles
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  46. Hôtel Burnel et la Clé des Champs
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